
Les fourmis est le terme que Boris Vian a retenu pour nous parler de la guerre.
Les fourmis, ce sont celles qui parcourent les jambes de ce soldat qui ne peut plus bouger parce qu’il a marché sur une mine. A travers son regard, on plonge dans l’absurdité militaire la plus totale.
Avec le ton détaché de l’auteur, son écriture inventive et décalée au style inimitable, soutenu par un solide humour noir, il est impossible de ne pas rire à la lecture de cette nouvelle, mais le rire n’est qu’un moyen de décompresser au milieu d’un univers qui a perdu tout son sens.
Sur scène : Live set electro-pop qui alterne chansons des années 3o-4o revisitées et le texte de Boris Vian lu en voix-off.
A l’écran : « Eté 44, la route vers Paris » . Documentaire couleur ne s’attardant jamais sur les moyens techniques déployés, le film nous montre principalement les hommes et les femmes, enfants, civils ou militaires, leurs expressions de joie, douleur, partage, peur, chagrin ou espoir, leurs visages qui témoignent de l’insouciance à la révolte.
Pris dans cette folie qui les dépasse, ils en sont les acteurs majeurs, victimes ou héros.


